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 Essais divers

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MessageSujet: Essais divers   Essais divers Icon_minitimeJeu 14 Oct - 11:55

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MessageSujet: Re: Essais divers   Essais divers Icon_minitimeJeu 14 Oct - 11:56

« Le blanc sonne comme un silence, un rien avant tout commencement » Vassili Kandinsky

La nuit, sombre et froide, était déjà tombée depuis quelques heures sur le petit village français, et pour la première fois depuis des années, il neigeait. En ce 24 décembre, le doux coton blanc avait fini par recouvrir les routes, les jardins et les toits. Les lumières de Noël scintillaient, et les maisons, éclairées par les feux rougeoyants dormants paisiblement sur les braises, dégageaient une tendre atmosphère de fête familiale. Les cheminées crachotaient d’épaisses volutes de fumée blanche, s’évanouissant paresseusement dans les ténèbres. Le succulent dessert, luisant de sucre, et aux couleurs vives, aurait dû arriver. Tout le monde aurait alors ouvert de grands yeux face à cette surprise féerique, presque… magique. Tous se seraient servis, encore et encore, malgré leur ventre déjà bien rempli par les précédents plats, jusqu’à ce que plus qu’une seule et unique part reste dans l’assiette dorée. Peut-être par politesse ? Peut-être pour se faire croire, qu’ils n’avaient pas tant mangé que ça ? Alors, les enfants seraient partis jouer, tandis que les parents auraient disposé les cadeaux au pied du sapin emmitouflé de longues guirlandes, chargeant davantage, encore, le paysage déjà bien encombré de décorations. Oui, la soirée aurait dû se dérouler ainsi, comme chaque année, dans le plus traditionnel des conforts. Mais ce n’était pas compter sur l’envie pressante du petit bout dans le ventre de Mrs Dyernina de participer à la fête. Sur le coup des vingt-trois heures, elle fit d’ailleurs clairement comprendre son point de vue à sa jeune mère, qui, surprise, dû fausser compagnie à ses invités pour se rendre au plus vite à l’hôpital le plus proche… un hôpital moldu.
Peut-on vous considérer comme un cadeau, lorsque vous êtes arrivée à trois heure du matin dans un hôpital moldu, après avoir fait courir vos parents dans la nuit noire et glacée, pour finalement se retrouver devant des gens bien moins compétents que si vous étiez arrivée au bon moment, quelques semaines plus tard, et qu’alors une grande chambre dans le meilleur hôpital sorcier vous aurait été réservée ? C’est sans aucun doute ce qu’avait pensé et pensaient ses parents, à son plus grand étonnement, quand elle l’apprit quelques années plus tard. Mais comme s’il avait fallu rattraper sa « faute », elle n’avait jamais causé le moindre problème pour eux, contrairement à son frère aîné, qui leur en avait fait voir de toutes les couleurs avec son caractère franc et borné.

Le petit village moldu sembla vite étroit pour la blondinette, qui faisait voler ses jouets au-dessus de sa tête, et attirait, sans vergogne, jusqu’à elle, ses crayons à l’autre bout de la chambre, devant ses petits voisins, ébahis. La mutation de son père, d’origine anglaise, près de Londres, ne fit pas hésiter la famille plus longtemps. Il fallait qu’ils déménagent dans un endroit plus sûr, où le monde magique ne risquerait pas d’être dévoilé aux pauvres yeux naïfs de quelques moldus ignorants.

Un an après ce dépaysement total, l’été de ses quatre ans et demi, une petite puce vint prendre sa place de cadette. Le bébé avait la même blondeur qu’elle, mais les yeux bleus gris de leur frère. Caractère bien trempé, sage et courageuse, la tête légèrement dans les nuages… Les trois enfants s’opposaient presque en tout points, et pourtant, étrangement, se complétaient parfaitement. Malgré quelques chamailleries rituelles –pourrait-on même dire indispensables ?- entre frères et sœurs, ils restaient souvent collés ensemble, s’imaginant déjà à Poudlard, jouant et se jetant dans la boue, si besoin était, pour mimer les scènes de « combat » dans le jardin –mieux valait dire parc d’ailleurs- que leur offrait leur nouvelle maison.


« Il y a toujours dans notre enfance, un moment où la porte s’ouvre et laisse entrer l’avenir. » Graham Greene

Poudlard… était-il donc possible qu’elle y soit enfin ?
Là, dans le train avançant doucement vers le lieu bien protégé, n’allait-elle pas s’endormir et se réveiller dans son lit, loin de tout cet univers qu’elle enviait depuis tant d’années ? Non, ce n’était pas possible. Les élèves autours d’elle étaient bien réels, leurs cris, leurs sourires, leurs rires. Ce paysage à la fois typique et inconnu, cette douce odeur sucrée que son frère lui avait si souvent décrite après le passage du chariot rempli de bonbons, cette légère angoisse au creux de son ventre, mais cette excitation à l’idée d’entrer dans le château… elle ne pouvait pas l’inventer. Et pourtant, malgré toutes les heures de sommeil en retard qu’elle commençait à accumuler, elle ne pu se résoudre à fermer ses petits yeux, de peur qu’on lui vole ce futur si attrayant. Non, elle profiterait de chaque détail du paysage, chaque sensation, chaque parfum, pour se rappeler encore et toujours ce merveilleux jour de rentrée.

Les heures passaient, sans qu’elle n’adresse la parole à qui que ce soit. Là était son principal problème, elle était d’une timidité maladive. Mal à l’aise face à l’inconnu, il fallait que son envie de découvrir sa nouvelle école soit vraiment forte pour qu’elle ne cède pas à la panique. Ses parents lui avaient pourtant tant de fois répété qu’il ne servait à rien de paniquer. Elle serait guidée tout le long. Tout ce qu’elle aurait à faire, ce serait de s’asseoir sur la chaise, en haut de la petite estrade, quand on l’appellerait, afin qu’elle puisse se faire répartir. Elle savait marcher ? Elle savait s’asseoir ? Donc tout irait bien.
Si, sur le quai, cette idée avait fini par l’apaiser, plus l’heure d’arrivée approchait, plus elle semblait se faner, faisant battre son petit cœur à vive allure. Regardant sa montre pour la énième fois, comme si par là, les deux fines aiguilles auraient pu stopper leur course folle, elle décida finalement de ranger ses affaires. Ce fut assez vite plié, et en quelques minutes, elle se retrouva de nouveau assise, chacun de ses gestes trahissant son impatience. Jouant nerveusement avec le bout de ses doigts, le sifflet libérateur retentit enfin, alors que le train ralentissait doucement, pour finalement s’arrêter.
Appuyant son front contre la vitre froide, elle posta ses deux petites mains en visière, afin de déceler le moindre détail du paysage nocturne. Des points de lumière flottaient dans les airs, éclairant faiblement le quai. Elle plissa les yeux, fronçant ses fins sourcils, et se plaquant davantage contre la large fenêtre. Les premiers élèves commençaient à descendre, aussi se résolut-elle à s’extirper de sa contemplation. Avalant un dernier fizz, comme pour se donner du courage, elle jeta un bref coup d’œil en arrière, et fit un petit signe de la main à sa chouette blanche aux grands yeux sombres, qui ne comprenait pas pourquoi sa maîtresse la laissait seule dans le compartiment. Mais elle n’avait pas vraiment le choix : comme l’avait demandé une voix un peu plus tôt, les élèves devaient laisser leurs bagages dans les wagons. Ce n’était que motif à faire grandir son insupportable panique, mais en vue de tout ce qui l’attendait encore, elle préféra ne pas protester, et obéir sagement, sans se poser plus de questions. Longeant le couloir, elle finit par gagner la porte de sortie, bien encombrée.

Il faisait nuit noire, et les étoiles scintillaient dans l’épaisse obscurité. Mais à son plus grand soulagement, il ne faisait pas froid, et aucune brise glacée ne venait frigorifier ses joues déjà roses. Seules quelques perles condensées s’échappaient de ses lèvres, en une fine buée translucide. Plusieurs coches les attendaient, tandis que l’épaisse fumée blanche de la locomotive s’évaporait doucement dans les ténèbres. Prenant place dans une des voitures, en compagnie de trois autres élèves aussi silencieux qu’elle, par elle ne savait quel moyen, ils commencèrent à avancer, et arrivèrent en bas des marches en marbre de l’immense château.
Elle était au milieu de la foule, et cela l’oppressait légèrement. Se focalisant alors sur les grandes portes qui s’ouvraient dans un grincement à peine audible, et essayant de calmer sa respiration haletante, elle suivit le mouvement. Quand enfin ils atteignirent la Grande Salle, ses grands yeux s’écarquillèrent sous l’effet de la surprise. Des bougies flottaient calmement entre leur tête et le plafond, si haut qu’il en devenait presque invisible. Elles diffusaient une lumière à la fois forte, pour éclairer toute la pièce, et douce, car ils n’étaient pas éblouis. Cinq immenses tables occupaient tout l’espace. Quatre parallèles les unes aux autres, chacune de couleurs différentes, et une, tout au fond, perpendiculaire. A voir tous ces adultes, aux longues robes sombres, et parfois aux chapeaux pointus, bien étranges, et quelque peu folkloriques, elle devina bien vite qu’il s’agissait de celle des professeurs. Plus ils avançaient dans la salle, et plus les murmures devenaient présents et pressants.
Savait-elle marcher ?
Pas sûr… encore fallait-il qu’elle parvienne jusqu’à l’estrade sans tomber, sans trébucher, et si possible, sans entraîner une bonne dizaine d’élève dans sa chute. Elle savait déjà ce qui l’attendait : le petit tabouret, en face de toute l’école, le vieux Choixpeau Magique à moitié rapiécé, les quatre maisons possibles… Elle qui avait toujours du mal à faire des choix, pour une fois, elle était sûre de celui-là. Mais serait-ce l’avis de l’étrange chapeau parlant ? Celui-ci, d’ailleurs, entamait sa traditionnelle chanson. Il fallait avouer qu’elle avait de la chance d’avoir un frère qui était déjà passé par là, et sans doute cela l’apaisait-elle. Un peu. Mais en entendant son cœur cogner dans sa poitrine, à une vitesse et d’une intensité folle, elle se demandait si elle pouvait être plus angoissée ? Après un tonnerre d’applaudissement, on commença à faire l’appel.
Quelqu’un avait-il déréglé le temps dans ce curieux château ? Les secondes paraissaient si longues. Interminables.
Les élèves défilaient, sans une once d’anxiété. Elle les observait, les détaillait brièvement, avant qu’ils ne rejoignent leur table. Elle les reconnaîtrait, elle le savait. Elle n’oublait jamais un visage. Mais seraient-ce des frères, des amis… des ennemis ?

- Dyernina Talindra.

Son cœur fit un bond, empoignant douloureusement sa poitrine. Sa petite silhouette fine se faufilant à travers les personnes devant elle, elle parvint finalement au pied de l’escalier.
Savait-elle s’assoir ?
Elle grimpa les marches avec prudence, considérant avec attention le petit tabouret. Serait-il clément avec son maigre poids ? C’est bon, la chaise ne vacilla pas, restant sagement en place. Agrippant fermement les deux côtés du siège, elle attendit que l’on pose le Choixpeau sur sa petite tête blonde…

- Gryffondor !

Un large sourire s’imprima sur ses lèvres rosées, tandis que les applaudissements faisaient de nouveau vibrer la table des rouges et or. Elle descendit de l’estrade en trottinant, et rejoignit sa nouvelle maison.
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